Allier

Allier : les travaux sur la RCEA abandonnés après la découverte d’une nouvelle espèce de hérissons nains.

C’est officiel : les travaux de la RCEA dans l’Allier sont définitivement arrêtés. Le projet autoroutier est abandonné au profit des routes existantes.

Violette Pelletin, écologiste, nous tend la raison de l’abandon des travaux : un petit hérisson nain nommé Heidjogus nympheum, une espèce rare et endémique du territoire de Montluçon et de Commentry. « Depuis l’installation de l’usine d’Adisseo nous avons vu apparaître cette espère rare et unique », raconte Violette. Hélas, les projets de l’autoroute menaçaient fortement les hérissons nains d’extinction. Un collectif de douze écologistes nommé « Amour de piquants » a ainsi porté l’affaire au tribunal et obtenu gain de cause.

« Du gros foutage de gueule »

Les Bourbonnais ne semblent que modérément appréciés un tel retournement de situation. Beaucoup espéraient voir la fin des travaux à l’horizon 2053, il n’en sera rien. « On est encore pris pour des bouseux, c’est du gros foutage de gueule », s’indigne Josette Trudoumph, originaire de Montluçon. Les Bourbonnais vont ainsi restés enclavés durant encore bien des années. Quant aux hérissons, ils pourront bénéficier d’un cadre de vie plus serein. Le collectif écologiste a même annoncé sa volonté de mieux développer l’espèce. Il espère à termes arriver à une population d’un million de hérissons nains pour l’an prochain.

2 commentaires

  1. Oui, cette nouvelle me ravit le coeur. Quant à l’abandon du projet d’autoroute de la RCEA, au profit des routes existantes (les routes c’est aussi fait pour rouler dessus), on ne peut que s’en réjouir. Je ne suis pas écolo politiquement, mais la grande amie des animaux et du biotype que je suis approuve, pour une fois, l’esprit de retenue des écolos vis à vis de la faune sauvage qui peuple nos champs et nos belles campagnes. Dans ce monde il faut penser à tout, et à tout ce qui le peuple. Des humains il y en aura toujours, des bêtes sauvages c’est moins sûr.

Laisser une réponse