Tour de France : 15 cyclistes contrôlés positifs au Cantal, des Cantalous attaquent la voiture Cochonou après une erreur sur le mot « Salers »
La grande étape auvergnate du Tour de France a livré son lot de surprises. Mais au-delà du spectacle, il faudra surtout retenir le scandale. En effet quinze coureurs ont été contrôlés positifs au Cantal.
Plusieurs français, dont les régionaux Romain Bardet et Rémi Cavagna ont été contrôlés positifs au Cantal peu après l’arrivée au Puy Mary. La dose était prodigieuse : plus d’un kilo par litre de sang. Les contrôleurs de la course avaient déjà quelques soupçons, notamment lors de l’ascension du col du Pas de Pérol. « Les spectateurs lançaient des tranches de Cantal aux sportifs. C’est formellement interdit », a notamment précisé le président de la course Christian Prudhomme, visiblement agacé. Les cyclistes devraient donc être exclus.
Les locaux encouragent le dopage
Plus inquiétants, les Cantaliens semblent avoir sciemment encouragé les coureurs, et surtout les Auvergnats, à se doper. « On ne pouvait pas accepter qu’un coureur lambda gagne cette étape. C’est le Cantal qui devait l’emporter », explique Géraud Brunehaut, natif de Saint-Flour. Le célèbre fromage confère par ailleurs de grandes vertus et peut décupler les capacités physiques. « Je me sentais certes plus lourd, mais plus en forme », explique Romain Bardet. C’est même ce dernier qui a failli décrocher la victoire, grâce au produit dopant.
La caravane lynchée par le public
En dehors de cet évènement, un autre a assombri le paysage. Au milieu de l’étape, l’équipe de France Télévisions a mal prononcé le nom de la vache Salers, nommée SalerSSE par les commentateurs. Le public a été profondément choqué d’un tel affront. Par ailleurs, les présentateurs ont pris des Montbéliardes pour des Salers ! Enfin, à la fin de la course, France Télévisions précise que le Puy Mary est le point culminant du Cantal (au lieu du Plomb…). C’en est trop ! Aussitôt, la voiture de Cochonou est renversée et plusieurs personnels de la Caravane du Tour sont attaqués avec des racines de gentiane. Plus de peur que de mal, France Télévisions a ensuite rectifié et évité le pire. On ne rigole pas avec le Cantal…
