Le métier de cambrioleur n’a plus le vent en poupe ! Nombre d’entre eux ont été surpris par le confinement mis en place mardi et ont été arrêtés. Retour sur l’enfer que vivent ces hommes et ses femmes.
« J’en peux plus, c’est affreux. Il y a du monde dans chaque maison, c’est atroce. J’ai échappé de justesse à une intervention de police. Je n’en reviens toujours pas. En plus j’étais tout seul dans la rue à courir comme con… ». Ce cambrioleur anonyme, interrogé par notre Rédaction, semble encore vivement ému. Pour lui comme pour des centaines de collègues de la branche, impossible de cambrioler une maison, un appartement ou même une caravane depuis le début du confinement. Tout le monde est chez soi.
Voler des pâtes et du PQ
Les cambrioleurs espèrent désormais se rattraper là il y a peut-être encore des chances. Certains réfléchissent à piller les hangars des supermarchés la nuit. « J’espère voler des pâtes et du PQ, je n’ai plus rien chez moi, ces crétins de citoyens ont fait des stocks absurdes ! », raconte l’un d’eux. Hélas, l’armée a désormais déployé des forces en masse pour surveiller les stocks, notamment de papier toilette et de céréales en tout genre. Les cambrioleurs tiendront-ils longtemps ? « On peut toujours voler ce qu’il y a chez nous, mais ça manque de fun », conclut notre voleur.
