Un Émir confond Vaux-le-Vicomte et Vic-le-Comte et achète la commune cinq cents millions d’euros
Un milliardaire de Qatar a réalisé une bien mauvaise opération dimanche dernier. L’homme pensait obtenir, pour cinq cents millions d’euros, le château de Vaux-le-Vicomte, ancienne demeure du surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet. Il a hélas mal lu et possède désormais la commune de Vic-le-Comte.
« Je me sens profondément désabusé. Que vais-je faire maintenant ? », a déclaré à chaud et attristé, l’Émir qatari Abd El Arnak. L’homme a vraisemblablement mal lu l’annonce du maire de la commune de Vic-le-Comte, Roland Blanchet, qui cherchait simplement un fond de mécénat pour réaménager la ville tout en proposant audacieusement des sommes vertigineuses. Suite à un concours de circonstances et un contrat mal écrit, l’Émir se retrouve désormais propriétaire de toutes les résidences de la commune, notamment les deux églises et de belles maisons médiévales avec des pans en bois, pour un total de dix milliards d’euros.
Quel avenir pour Vic-le-Comte ?
Reste désormais à savoir ce qu’il adviendra de la commune. L’Émir, embarrassé, a déclaré hésiter entre « revendre la commune à des industriels chinois », ou plus probablement « raser l’intégralité de la bourgade pour en faire un terrain de golf ». Si ce dernier choix venait à être conservé, les habitants seraient alors délogés, contre des indemnités importantes, et seraient relogés à Brassac-les-Mines. Pas sûr que cela plaise à tout le monde, à l’instar de Micheline Brignon qui déclare dans un coin de rue : « On est vraiment dans la merde. »