RANDO : On a testé le Pariou
Une randonnée testée par Terry Toirachié
Huitième volet d’une longue série : « récits de rando » avec des propos subjectifs et de mauvaise foi, mais toujours avec une fin heureuse !
La randonnée du Pariou figure parmi l’un des grands classiques de la randonnée dans le Puy-de-Dôme. Le volcan reste principalement connu pour son formidable cratère (pour le moment inoffensif) et dispose depuis quelques années d’un magnifique escalier en bois coupe jambe. En empruntant le sentier du nord, je me suis rendu dans la montagne mythique et ai descendu les marches avec une vue imprenable. Récit d’une randonnée à faire et à refaire, ou pas !
Le point de départ. Je ne peux m’empêcher de prendre, comme souvent, un espace emblématique qui immerge le randonneur dans un cadre naturel à couper le souffle.
Le chemin est un sentier paisible et agréable qui me rappelle ô combien j’ai bien fait de garder mes chaussures de ville pour cette balade de seulement deux heures.
L’ascension du Pariou est avant tout un divertissement, une sortie en famille, une balade de printemps. L’important est juste d’éviter les balles.
Sur la route, je perds mon ami Pierre, le caillou. Saurez-vous le retrouver ? Attention, ne le confondez pas avec Yves Rocher
Je comprends maintenant mieux pourquoi les balles sifflent juste au dessus de ma tête. Je ne suis pas le bienvenu ici, je dois faire l’ascension prudemment !
Heureusement, le sentier enchanteur, bercé par la pénombre des bois, me fait oublier un temps la menace.
Enfin le sommet, à moi la vue imprenable sur le cratère et les grands espaces de la chaîne !
Le Pariou délivre toute la magie des volcans d’Auvergne, mêlant l’énigmatique à l’intemporalité. Tellement énigmatique que je trouve plus d’endroits où aller.
Du haut du Pariou, je peux admirer le siège social de notre grand journal
Je ne trouve plus l’escalier du retour ! Tous les chemins semblent condamnés ! Il y a des snipers partout. Vais-je réussir à trouver une issue ?
L’accès est ici à demi interdit. Je me risque donc à descendre le puy tout en surveillant mes arrières.
La balade suit à nouveau son cours. Je retrouve mes chers sentiers.
Je ne risque rien avec mes chaussures de ville et mon appareil photo. À proximité d’un tas de VTT brûlés, quelques sportifs pendus par les pieds aux arbres me supplient de les détacher. Mais je suis pressé, je dois vite rentrer pour ranger ma collection de cuillères en bois.
Je reconnais ce chemin, je suis tout près de l’arrivée !
Le parking et ses étendues vertes ! Je suis heureux de cette belle balade. L’eau des volcans m’accueille en forme de cœur couleur « rejet de la nature », comme pour me remercier de mon escapade.
Cette randonnée m’aura toutefois laissé sur ma fin. Ai-je bien tout vu ? Me suis-je inquiété pour rien ? En quête de souvenirs, j’explore les recoins de mon appareil photo. Et surprise, il me dévoile des lieux hostiles et insoupçonnés qui avaient échappé à ma vigilance.