Une randonnée testée par Terry Toirachié et Jean-Jean Petit Jean
Premier volet d’une longue série : « récits de rando » avec des propos subjectifs et de mauvaise foi, mais toujours avec une fin heureuse !
Oscillant entre coins de verdure, rais de lumière et surprises de printemps, la balade de la Chartreuse à Montfermy (Combrailles) ravira les randonneurs. La balade, annoncée d’une durée de 4h30 (en réalité plutôt 6h, en précisant que les membres de la rédaction sont plutôt de bons marcheurs), proposera tout au long du parcours un grand nombre de spécificités locales à photographier. Récit d’une randonnée à faire et à refaire, ou pas !
Première belle surprise, cette randonnée fera honneur aux bois de hêtres, de merisiers, de saules et de pins. En sortant du village, les curieux entameront une ascension et navigueront entre les abords de la Sioule et les merveilles de la forêt. Nous n’avons pu nous empêcher de prendre une photo. La première de notre escapade.
Rapidement, les bords de la Sioule offrent une route agréable et régulière, qui enchantera les promeneurs et promeneuses du dimanche. Idéal pour les enfants. Nous regrettons de ne pas avoir pris nos tongs.
Alors que nous grimpons dans les bois, nous attendons impatiemment le moment où nous surplomberons les hautes collines. Le moment arrive enfin. Nous parcourons avec enthousiasme les solides panoramas des Combrailles. Des vues imprenables et saisissantes.
La route entre ruisseaux, bois et prés se poursuit. De nombreux hameaux sur le chemin nous offrent la possibilité de ne pas nous asseoir. Nous profitons néanmoins du charme des petites maisons de l’Auvergne profonde et de leurs curiosités .
Pas de crainte d’égarement. Grâce à une signalétique de qualité, nous avons même à un moment la possibilité de faire un détour et de nous aventurer en dehors du sentier pour découvrir la fantastique usine d’électricité de Montfermy.
L’arrivée est proche. Une œuvre d’art contemporain nous montre le chemin et annonce le repos pour nos organismes fatigués !
Alors que nous pensions être arrivés, le Christ nous arrête. Nous n’avons touché à rien, nous l’avons trouvé dans cet état. Il semble nous alerter, nous prévenir d’un danger. Nous l’entendons presque. Des murmures parviennent à nos oreilles « Fuyez pauvres fous ! »
La route est plus longue que prévue. Nous sommes pressés de rentrer, nous avalons les derniers kilomètres. Si bien que nous avons failli manquer l’immanquable ! Heureusement, au dernier moment, nous découvrons ce fantastique artefact des bois, une petite lueur magique qui réchauffe nos cœurs.
Enfin arrivés ! A la fin de randonnée, vous aurez la possibilité de rencontrer Brigitte Fontaine, dont la source se trouve à seulement deux pas du Parking. Nous avons testé cette eau non analysée. Seuls deux de nos rédacteurs sont tombés malades, dont un seul est encore aux urgences.
Si enfin vous n’étiez pas convaincu, nous pourrions vous consoler en vous rappelant que cette balade compte hélas de nombreux points noirs : une végétation variée, des chants d’oiseaux intempestifs, le ruissellement continue de la Sioule et d’autres rivières, et une belle cascade (vue ci-dessous).