Sa lame de Thiers en Damas était en réalité un couteau en plastique NOZ
Les couteaux estampillés Thiers ne sont pas toujours garantis d’origine et les arnaques sont courantes. Reportage sur un consommateur qui s’est fait vendre un couteau NOZ…
Si le couteau de Thiers est une marque déposée, gage d’une qualité supérieur, il faut encore faire attention aux lieux d’achats et aux confusions. Hier, un consommateur a porté plainte contre les magasins NOZ suite à l’achat d’un couteau qu’il pensait être un damas de Thiers, et qui était en réalité un couteau en plastique Tarzan pour enfants. L’homme s’était rendu dans un supermarché de l’enseigne, et avait trouvé un couteau emballé « ressemblant » selon lui à un véritable couteau de Thiers, pour seulement 1.50€. Il n’hésite pas une seconde et achète le dit produit, avant de découvrir la supercherie chez lui. En effet, il voit en bas de l’emballage la mention « Made in China ».
Un procès en quête de vérité
Le consommateur souhaite attaquer en justice l’enseigne NOZ et demande un remboursement de dix huit milliards d’euros. De son côté, le directeur de l’entreprise reste étonné par cette réclamation qui pour lui est « hors sol ». Il avoue encore ne pas comprendre : « On sait très bien que c’est le bordel dans nos étals, mais de là à confondre nos produits avec un truc de qualité… » Enfin, le syndicat des fabricants du couteau Le Thiers a tenu aussi à ajouter que le consommateur ne pouvait être qu’un parfait idiot, mais lui a toutefois souhaité du courage pour remporter son procès.