La doume revendique l’incendie de la Banque de France

L’incendie qui s’est déclaré à la Banque de France de Chamalières ce mercredi 9 février en milieu de matinée serait d’origine criminelle, d’après une série de tweets postés dans l’après-midi par l’organisation terroriste porteuse de la monnaie locale « la doume ».

« They are doomed »

Le groupuscule affirme ainsi s’être introduit dans le bâtiment pour mettre en lumière le manque de sécurité entourant les presses à billets, accessibles d’après eux à « n’importe quel péquenaud », et avoir déclenché l’incendie pour « éradiquer l’euro, cette pourriture spéculative » et « libérer les peuples sous le joug du franc CFA ». Usant abondamment des hashtag « WeAreDoom » et « TheyAreDoomed », l’organisation dit ne pas vouloir en rester là. Dans leur dernier tweet à l’heure où nous mettons sous presse, elle annonce qu’elle détient Christine Dulac-Rougerie, l’adjointe clermontoise aux sports, et qu’elle ne la relâchera que quand l’ensemble des piscines et équipements sportifs de la métropole accepteront la doume comme moyen de paiement.

La thèse de l’accident écartée

Si ces propos étaient confirmés, ils infirmeraient la piste préalablement explorée, celle d’un départ de feu involontaire provoqué par Kyllian-Marceau, stagiaire en design, qui se serait allumé un joint dans le laboratoire d’impression. L’étudiant passera tout de même la nuit en garde à vue, pour « lui apprendre à être un hippie », d’après le préfet du Puy-de-Dôme Philippe Chopin.