COP26 : Les dirigeants proposent d’enfouir une partie des particules toxiques à Joursac (Cantal)
Les dirigeants réunis pour la COP26 en Ecoose proposent d’enfouir une partie des particules toxiques à Joursac (Cantal) afin de limiter la pollution.
Et si l’avenir de la planète dépendant du Cantal ? C’est en tout l’opinion d’un grand nombre de dirigeants réunis à Glasgow pour la COP26. Ces derniers misent sur le Cantal, un territoire qui n’émet aucune particules de gaz à effet de serre, d’après les experts et rappelé dans notre article de décembre dernier. L’idée serait de capter à l’aide de grands ventilateurs les particules fines et toxiques des transports et des usines, et de les enfouir sur un site dépeuplé. La commune de Joursac, 146 habitants, a été citée.
Risques d’explosion
A l’heure actuelle, rien n’a été décidé. Les négociations s’opèrent entre le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, et les autres responsables politiques de la COP26. La Chine, la Russie et les Etats-Unis parlent de stocker 18 000 milliards de mégatonnes de gaz polluants sous le sol de Joursac. Le président français, peu connaisseur du Cantal, mais suffisamment pour savoir s’il s’agit d’une étendue vide, n’a pas dit non à cette proposition, et s’appéterait à signer un accord en échange d’une coquette somme d’argent. Seul hic, l’enfouissement concentré des particules aggraverait le risque d’explosion du Cantal (taux relevé à 97% contre 0,03% auparavant).
Les habitants s’insurgent
Les quelques rares résidents du territoire sont profondément indignés. « C’est une honte », s’emporte Michelinette Bruton, qui voit là une véritable insulte aux locaux. « On a la plus belle contrée du monde et on veut nous la pourrir. Ils peuvent aller crever ! » Une manifestation réunissant deux personnes a notamment fortement animé le centre-ville de Saint-Flour. Un sitting est également prévu sur la place Gerbert, à Aurillac, où le maire sera accompagné de son ours en peluche.
Les Cantaliens espèrent ainsi faire entendre leur voix et faire plier les grands dirigeants de la COP26. Dans tous les cas, le Cantal devrait imploser.
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