Les ruines de l’Hôtel-Dieu révèlent une tablette cunéiforme d’un auvergnat célèbre
Entamés depuis quelques années à présent, les travaux de l’ancien Hôtel-Dieu au centre de Clermont-Ferrand cohabitent avec des fouillent archéologiques sensationnelles et uniques en leur genre.
« Ah oui mais attendez, là on tient du lourd ! », s’exclame Bertulf Brinrou, archéologue coiffé d’un chapeau et un fouet à la ceinture. « Autant pour le Carré Jaude 2, on y avait été à l’arrache pour vitre recouvrir tout ça d’une chape de béton, mais là, on fait gaffe ! Regardez-moi un peu ça ! C’est-y pas beau ? » C’est l’œil brillant que l’archéologue nous montre en avant-première une tablette en argile contenant des écritures cunéiformes. Et quant à leur signification ?
Des menhirs et du Saint-Nectaire
« Pas la moindre plus petite foutue idée ! C’est au gars du labo de s’en occuper, chacun son boulot. Je creuse, je trouve, ils comprennent. Mais dans tous les cas, vous pouvez voir écrit en bas et en tout petit en lettre latines ces trois lettres : VGE. Si ça c’est pas du lourd ?! » Et c’est en effet après analyse par « les gars du labo » qu’il a été découvert qu’il s’agit là d’une liste de course signé par Valéry Giscard d’Estaing. D’après la traduction, cette liste contiendrait du lait d’ânesse, du fromage (certainement du proto-Saint-Nectaire), cinq menhirs, deux jarres d’huile et des raviolis. L’Hôtel-Dieu n’a pas fini de révéler ses secrets.