Cantal

L’armée teste l’arme nucléaire sur Saint-Flour : deux victimes dont deux vaches salers

L’armée a testé son arme de dissuasion nucléaire aujourd’hui en Auvergne, en bombardant intégralement la ville de Saint-Flour.

« Nous cherchions à cibler une ville rassemblant les caractéristiques d’un ville enclavée, secrète, comme une base militaire ennemie », explique le général Bourda. La ville de Saint-Flour, plutôt isolée et méconnue de la population, présentait les caractéristiques idéales. « Le centre-ville reste très mystérieux. Il n’y a qu’une cordonnerie ouverte et le reste sont des devantures closes. Il y a le décor apocalyptique adéquate », raconte le militaire.  Ainsi, ce matin, à 10h12, un avion rafale a largué la bombe « Au revoir », en hommage à un ancien président français, sur la capitale de la Haute Auvergne.

Peu de victimes

La déflagration a été importante et a même été ressentie jusque dans le nord du Cézallier, où d’ordinaire il ne se passe rien. L’opération est une succès. Il ne reste pratiquement plus rien de la ville, hormis les tours de la cathédrale qui ont miraculeusement tenu. Les rares acteurs de la scène se sont rendus plus tard sur les lieux mais l’émotion était contenue : « Bof, quand je vois ces ruines, je ne vois rien de bien changé », raconte Micheline. On notera surtout que le bombardement nucléaire n’a fait que deux morts, les deux seules résidentes de la ville : Marguerite et Fernande, des vaches Salers qui s’étaient échappées du troupeau, faute d’agriculteur pour les garder.

L’armée est restée évasive sur un renouvellement de l’opération, mais n’exclue pas un bombardement dans les Combrailles,, une terre désolée et à l’abandon?

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