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Communautarisme : G. Darmanin interdit le jambon d’Auvergne, la gentiane et dissout le Front de Libération Auvergnat

Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin veut mettre fin au communautarisme en Auvergne. Il a interdit plusieurs produits régionaux et dissout le Front de Libération Auvergnat.

« Je ne peux pas envisager qu’encore, de nos jours, des populations vivent dans des coutumes ancestrales et dépassées, qui n’ont plus rien à faire dans notre République ! » a déclaré hier Gérald Darmanin en conférence de presse. L’homme compte s’en prendre sévèrement à l’Auvergne en interdisant ses spécialités régionales, tout d’abord le jambon et la gentiane. La mesure sera effective dès demain. Le ministre a aussi dissout le Front de Libération Auvergnat, qui était la dernière seule structure régionale à défendre avec bravoure notre indépendance. C’est un sérieux coup dur qui est à porté à l’unité des bougnats.

Fin de la tome fraîche, du vin, du saucisson… et de La Mentable !

Le ministre ne s’est pas arrêté là. Il a décidé de supprimer progressivement d’autres spécialités locales, dont la tome fraîche, ingrédient de l’aligot et de la truffade. Il compte également arrêter la production de Saint-Pourçain et de Côtes-d’Auvergne, et interdire le saucisson ou encore le Pounti. Pire encore, l’homme de Beauvau compte s’en prendre à la presse, qui véhicule des idées trop conservatrices. Si la suppression de La Montagne ne devrait pas causer trop d’émois, celle de La Mentable pose davantage question. Notre journal s’est toujours efforcé d’être dans la retenue, cherchant toujours à informer le plus justement possible. Espérons donc désormais que l’Auvergne se soulève contre le pouvoir de Paris…

Des fromages préservés par peur d’une révolution

On notera que la fourme d’Ambert, le Bleu, le Saint-Nectaire, le Cantal, le Salers, ou encore le Gaperon ont été préservés. Un petit miracle qui est dû à la méfiance légitime du ministre. « Je sais qui si l’on supprime ces fromages, nous risquons une guerre civile et des milliers de morts. On ne veut pas entrainer une révolution », a tempéré Gérald Darmanin. Les Auvergnats doivent cependant rester méfiants et faire des stocks en cas de changement de cap du gouvernement sur cette question.

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