Chez le coiffeur avec… Eric Faidy
Après avoir rencontré M. Brenas autour d’un verre, c’est au tour d’un autre candidat, Eric Faidy pour LRM, de se prêter à une interview. Cette fois, nous le rencontrons dans son salon de coiffure préféré.
La Mentable : M. Faidy bonjour. Tout d’abord, comment vous présenteriez-vous pour les électeurs clermontois.e.s qui vous découvrent ?
Eric Faidy : (lisant une revue pour patienter avant son tour) : Je me qualifierais comme le candidat de la nouveauté, du renouveau et de la transition qui manque à cette ville.
LM : La transition ? Ecologique ?
EF : Non, politique. Il y a déjà trop longtemps que Clermont-Ferrand est régie par les Socialistes, il devient nécessaire qu’un autre partie en prenne la place. A chacun son tour ! Il est d’ailleurs hallucinant de voir que le socialisme, qui est en voie de disparition, subsiste inexplicablement ici…
LM : Justement, vous êtes cadre chez Michelin, représentant du partie présidentiel, qu’allez-vous apporter de mieux ou de nouveau à la ville et à la métropole ?
EF : (se faisant faire un shampooing) : Vous savez, je ne ferais que suivre les grandes lignes imposées par le président et ses subalternes. Donc je privatiserai autant que possible, je garderai les travaux publics pour les partenaires du bibendum et lui allégerai ses impôts. Le président m’a aussi demandé de réquisitionner de la gentiane pour Brigitte. C’est pour le teint.
LM : Seriez-vous pour la gratuité des transports en communs, par exemple ?
EF : (commençant à se faire raser la tête) : Grand dieu, non ! Au contraire, je quintuplerai le prix des abonnements et supprimerai les bus et le tramway. De toute façon, pour trouver ou aller à son travail, il n’y a qu’à traverser la rue…
LM : Vous voulez ainsi supprimer les lignes et augmenter les abonnements ? Mais ça n’a pas de sens !
EF : Et pourquoi pas ? Quant on voit où va le pays, une mesure de ce genre me paraît cohérente. Quelqu’un qui dit ne pas avoir les moyens est probablement un petit malin qui cache son argent dans un matelas. N’oubliez pas que nous sommes en Auvergne…
LM : Et pour les commerces de proximité, du centre-ville, que feriez-vous pour eux ?
EF : (se faisant poser des bigoudis) : J’augmenterai les grandes surfaces en périphérie avec plein de parkings. Et le niveau des taxes professionnelles, je vous laisserai la surprise de le découvrir vous-même par la suite.
LM : Je vous laisse carte blanche si vous voulez faire passer un message personnel.
EF : (finissant sa manucure) Voter pour moi, c’est assurer une signature pour notre Leader Suprême en 2022, s’il ne prend pas les pleins pouvoirs d’ici là. C’est assurer la pérennité des grandes entreprises de la région et rendre cette ville encore plus morose qu’elle ne l’est déjà. Promis, par contre, j’ai le même programme de minéralisation que les autres candidats.
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