Témoignage : une parisienne déçue de Clermont-Ferrand
Pour fêter son baccalauréat eu au rattrapage avec mention « pas terrible-terrible tout ça », Agathe-Tiffany Brastombant s’est offerte un mois de plaisance dans la capitale auvergnate. Retour sur un été raté.
« Cela avait l’air trop tentant ! nous confie Agathe-Tiffany. Sur le site Internet, la chambre d’hôtel est abordable et offre sur une des plus belles places de la ville, à proximité de la gare et du centre-commerçant. Alors, banco ! Mais bon… » Quelle ne fut pas la déception de l’étudiante en arrivant à la gare. « Même pas de tramways ! Je pensais que la ville était mieux desservie, mais s’il n’y avait que ça. Et sans parler de la longueur du trajet et des fréquents arrêts dans les autres bourgs de province… Je pensais que le TGV passait là. Mais non… »
Des travaux sur la ligne de tram et des festivités bidons
A son arrivée à l’hôtel, place Dellile, la lauréate déchante : « Une des plus belles places de la ville ? Il n’y a que des travaux, de la circulation, des marginaux qui boivent de la mauvaise bière et qui dorment dans des bancs avec leurs chiens galeux. Et la distance pour aller en centre-ville… » Puis arrive le moment de la découverte de la place de Jaude et des alentours proches :« Là, c’est le pompom ! Des manifestants, des travaux sur la ligne de tramway, et aucune boutique de luxe ! Je pensais découvrir dans cette ville au moins un monument à la mémoire du héros mythique Gergovix, et à la place, c’est la part-belle au bibendum. Et ces festivités estivales bidon sans intérêt… »
C’est la mort dans l’âme que la future étudiante de la Sorbonne repart de la ville, une semaine à peine après y être restée. Espérons que son cas soit à part. Réponse en 2020, lors du prochain grand vide des vacances d’été en ville.