Le siège du Parti Communiste de Clermont, « dépeuplé depuis des siècles », sera accessible gratuitement aux Journées du Patrimoine
C’est une nouvelle qui devrait plaire aux amateurs d’archéologie et de l’Antiquité : le siège du Parti Communiste de Clermont-Ferrand sera accessible gratuitement pour les Journées du Patrimoine, samedi et dimanche prochains.
« Le communisme est devenu tellement rare qu’il a disparu de la mémoire collective. Nous pensons qu’il est temps de le réhabiliter dans l’Histoire », explique Cyril Cineux, adjoint aux transports de la ville et membre du PCF. Pour lui, une visite du siège du parti à Clermont-Ferrand a autant de valeur qu’une promenade dans les cours intérieures médiévales de la cité ou un détour guidé dans la crypte de la cathédrale. « Le communisme, c’est un peu comme une vieille pierre qui parle d’un monde que personne n’a connu », ajoute-t-il.
Un petit bout d’ U.R.S.S
Le bâtit, qui rappelle les meilleurs moments de l’ex-U.R.S.S, devrait ravir le public, même les plus petits. Les trois membres du parti basés à Clermont – représentant toute la population communiste d’Auvergne- ont vu les choses en grand. Les enfants pourront visiter les murs décrépis et se verront offrir une vieille affiche de Georges Marchais. Les adultes auront le privilège de reconnaître l’Internationale, diffusée en boucle, de jouer à un jeu de fléchettes ayant pour cible Robert Hue et enfin, ils participeront à un colloque gratuit sur la thématique : « Lénine, penseur avant-gardiste d’un tram gratuit à Clermont-Ferrand ? »
Les visites démarrent samedi à 9h, avec audioguide fourni reproduisant la voix de Maurice Thorez ! Ne loupez pas cette occasion unique.
©googlestreetview
Bonjour, c’est pas sympa pour les propriétaires de la résidences que vous mettez en illustration… Le siège du pcf est le petit bâtiment à gauche de cette belle résidence…..
Très mauvais article se moquant d’un courant de pensée qui a signicativement amélioré la vie des travailleurs et qui a été au centre de la vie de nombre d’entre eux pendant des décennies. Le rédacteur a la mémoire courte, peu de connaissances historiques et le tout agrémenté de conformisme artistique et de mépris de classe