Les antispécistes exigent que le futur James Bond soit une endive
Alors que le prochain James Bond, Bond 25, dépoussiéra les standards de la célèbre saga (La future 007 sera une femme dans l’air de son temps, loin des clichés machistes de James), les antispécistes réclament à leur tour de la reconnaissance et exigent que le prochain 007 soit une endive.
« Ils ont complétement craqué… », se lamente Daniel Craig, en train de digérer une côte de bœuf. « Il y a une logique que les femmes s’émancipent dans Bond 25, on est en 2019. Mais une endive… Pourquoi ? » Il faut dire que les revendications sociales du début du XXIème siècle au sein de l’industrie du cinéma pèsent de plus en plus. En intégrant plus de mixité et de diversité, Hollywood espère entrer dans la norme et élargir son public, mais y gagnera-t-elle vraiment en s’ouvrant aux antispécistes ?
Un scénario envisagé
Plusieurs réalisateurs ont été démarchés. Sam Mendès, qui a déjà réalisé deux James Bond, ne semble pas opposé au choix d’une endive dans la peau du célèbre agent secret. « On peut réellement envisager un légume dans le rôle titre. Il sera plus écolo, vegan, parlera aux nouvelles générations. Il sera aussi plus imprévisible. Quel méchant se méfierait d’une endive ? », argumente solidement M. Mendès. « Il y a marre des humains sur le devant de la scène. Les légumes ont aussi le droit de s’exprimer », a également lancé Tony Broccoli, le fils du célèbre Albert R. Broccoli, producteur des premiers 007.
Des craintes partagées
Les fans ont crié au scandale. Même la nouvelle actrice de la future 007, Lashana Lynch, semble sceptique : « Ils sont peut-être allés trop loin… » En attendant, les passionnés des aventures de l’agent britannique profiteront du prochain Bond 25 en 2020, peut-être le dernier James Bond digne de ce nom avant un naufrage annoncé… ou pas.