Auvergne

Jean-Michel, 47 ans, agriculteur : « J’ai utilisé le glyphosate toute ma vie et je n’ai jamais eu de problème »

Les détracteurs du glyphosate sont cette fois à court d’arguments. Les utilisateurs du produit eux-mêmes se lèvent pour affirmer que sa dangerosité a été exagérée par l’industrie de la bio.

Les producteurs installés en bio auraient payé des chercheurs indépendants en carottes et haricots verts pour obtenir des études décriant le fameux herbicide. Ils auraient même fiché les produits contenant les molécules en jeu. Or, il apparaît que les effets bénéfiques du glyphosate, cachés aux consommateurs, sont bien réels.

Des bienfaits prouvés

Comme le prouve Jean-Michel, agriculteur de 47 ans, natif de Saint-Beauzire dans le Puy-de-Dôme, le glyphosate stoppe le vieillissement des cellules : « C’est sûr, ça n’a pas très bon goût. Mais une fois qu’on est habitué, on ne peut plus s’en passer ». D’autres études démontrent que les hommes qui consomment régulièrement de l’herbicide ne perdent jamais leurs cheveux et les femmes n’ont jamais de cellulite.

Bientôt des mines de glyphosate à ciel ouvert

Certains craignent que le succès du produit crée la pénurie. Mais le gouvernement français assure que bientôt le pays sera complètement autosuffisant en glyphosate : « Les sols sont tellement riches qu’on va autoriser l’ouverture de mines à ciel ouvert pour extraire de l’herbicide », annonce François de Rugy.

2 commentaires

  1. En France, le glyphosate est utilise pour preparer les sols avant les cultures, notamment de cereales. Il permet un gain de temps et de rendement non negligeables pour les agriculteurs qui n’ont plus besoin de labourer. Dans certains pays, des plantes sont genetiquement modifiees pour ne pas succomber a l’herbicide. Le glyphosate peut ainsi etre repandu sur l’ensemble des cultures, tuant les mauvaises herbes mais preservant les plantes qui y resistent.  L’herbicide est egalement utilise en sylviculture (la culture de la foret), dans les parcs et les espaces publics, ou encore sur les voies ferrees.

  2. «Absolument pas. Il y a huit ans, j’ai commence a cultiver une partie de mes arbres en bio et chaque annee j’augmente la surface. Aujourd’hui, sur mes 120 hectares, 30 % sont en bio. Je maintiens le reste de ma propriete en agriculture conventionnelle pour me garantir un revenu et eviter les aleas du bio. En cas de maladie, je ne peux pas appliquer de produits curatifs sur le bio, donc je risque de perdre toute ma culture. Et si on supprimait totalement le glyphosate, le remede serait pire que le mal : travailler mecaniquement le sol avec des machines au lieu de les traiter entrainerait une hausse des emissions de CO2 et augmenterait l’erosion des sols. Je pense qu’il ne faut pas opposer agriculture biologique et conventionnelle : elles se completent. Je ne traite pas mes cultures avec du glyphosate par plaisir. Si on interdit ce produit phytosanitaire en France, qu’on donne aux agriculteurs une alternative qui ait les memes effets et le meme cout. Et meme si on l’interdit, les Francais retrouveront du glyphosate dans leur assiette car ils consomment des produits venus de l’etranger. Dans le meme temps, on tuerait economiquement l’agriculture en France. Il y en a marre de l’agribashing, de nous faire passer pour des pollueurs. On essaie juste de bien faire notre metier.»

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