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« Cig’nature » : ouverture de la première usine de cigarettes auvergnates à la feuille de gentiane

La consommation de tabac chute. Les prix enflent mais le nombre de personnes malades reste encore élevé. Afin de relancer l’activité et tout en préservant notre santé, une entreprise installée à Bourbon l’Archambault, dans l’Allier, a lancé la première cigarette à la feuille de Gentiane. Ecolo, sans danger (ou presque) et au goût proche de celui d’une vraie cigarette !

La fermeture en 2017 de la Seita de Riom, la dernière usine de cigarettes de France, avait fait grand bruit. Plus qu’un enjeu économique, le tabac semblait inexorablement condamné à disparaitre en France. C’était sans compter sur Sigismond Brudrondin, le jeune chef de l’entreprise Cig’Nature qui propose la nouvelle cigarette de demain : écologique, durable, sans danger pour la santé, et avec un goût très agréable. « C’est un peu comme fumer une vraie cigarette, avec une très fine note de gentiane, plus douce, plus sucrée, et surtout sans aucun méfait pour nos poumons ! »

Les chercheurs sceptiques

Si Sigismond a eu l’autorisation de commercialiser sa fameuse cigarette, a priori sans danger, quelques scientifiques appellent à une consommation modérée et à la vigilance. « Les tests en labo de la feuille de gentiane n’ont au début rien révélé d’anormal… C’est pour cela qu’on l’a autorisé », explique le professeur Hemett Brownie. Mais ensuite, les choses se sont gâtées. « Certains cobayes sont devenus addicts à la gentiane, au point d’en boire un litre par jour, d’autres dévastaient des champs de gentiane en mangeant à même le sol. On a même eu un grand consommateur qui a commencé à devenir tout vert et à chanter Fouchtri Fouchtra dans une phase de démence. » Guérir ces formes d’addiction coûterait même plus cher à la SECU que la cigarette classique.

Des feuilles de vératre blanc mortelles

Quelques relevés ont montré que quelques cigarettes contenaient des feuilles de vératre blanc, similaires à celle de la gentiane, mais mortelles en faible dose… « Je n’avais pas encore vendu ce lot. Je voulais faire plus de matières en croisant les plantes, mais le labo n’a pas voulu. C’est dommage », raconte Sigismond, déçu. Cette nouvelle a même fait chuter les ventes de 7%. Un moindre mal pour la Cig’Nature qui pour le moment se serait vendue à plus de 200 000 exemplaires !

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