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L’Etat vient au secours du CHU de Clermont avec un don de 3,50€

Le chef de service de chirurgie gynécologique au CHU de Clermont-Ferrand, Michel Canis, a démissionné pour protester contre la destruction de l’hôpital public. Immédiatement, le gouvernement a tenu à réagir en proposant un plan d’aide chiffré à 3,50€.

« C’est clairement du foutage de gueule », s’émeut Michel Canis, insurgé et révolté contre les conditions de travail au CHU de Clermont. « On n’a plus assez de lits, des malades traînent dans les couloirs, on a une infirmière pour 75 patients, c’est du délire. » Ginette Brutontin, hospitalisée pour une fracture du fémur, témoigne : « Hier, il n’y avait plus de soupe pour le repas, alors on m’a donné une perfusion ».

Face à l’émoi, l’Etat réagit

La démission du chef de service a fait grand bruit en Auvergne. Le coup de gueule de ce haut responsable a été relayé par d’autres médecins en colère.  Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, a donc tenu à apporter une réponse ce matin. La membre du gouvernement a ainsi proposé une aide immédiate de 3,50€ afin de palier les problèmes rencontrés par le CHU.

Une aide insuffisante

Pour Michel Canis, cet apport est « clairement n’importe quoi ». Pourtant la ministre a annoncé que cette somme pouvait permettre l’acquisition d’un essuie-tout et d’une bouteille d’eau minérale dans un magasin discount. « C’est l’économie des petits pas », a-t-elle voulu rassurer. Pas sûr en tout cas que ces mesures suffisent mais l’essuie-tout sera toutefois accueilli comme un plus incontestable en ces temps difficiles.

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