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Toute la vérité sur Fantomas63000

Jean Pierre Brenas, élu de l’opposition au conseil municipal de Clermont-Ferrand, a mené pendant des mois une enquête exclusive sur la vie secrète du maire Olivier Bianchi. Ce week-end, ses révélations ont sonné les auvergnats. Olivier Bianchi aurait un compte twitter caché sous le pseudonyme inquiétant de Fantomas63000. Le scandale se répand comme une traînée de poudre dans la twittosphère et l’Auvergne craint d’attirer des réactions internationales dévastatrices pour l’économique auvergnate, en particulier la production de fourme d’Ambert.

« J.-P. Brenas a été obligé d’endosser le rôle du commissaire Juve », nous confie un de ses proches, « Les habitants de clermont auvergne métropole ont le droit de savoir qui est Fantomas63000 ». Il ajoute « On a de la chance, quand Juve va bien, Juve a mine de s’intéresser aux affaires les plus importantes de la vie économique et culturelle clermontoise ».

Plusieurs suspects existaient dans cette sombre affaire. Jean Marais,  Laurent Wauquiez, les rédacteurs de l’Oignon du Cantal, Olivier Bianchi et Jean-Pierre Brenas lui-même qui, selon une source proche du maire de Clermont, pourrait masquer des désirs de gauchisation derrière ses tweets hostiles et une double identité.

La Mentable a décidé de mener à son tour l’enquête et a interrogé chacun des suspects (à l’exception de J. Marais qui n’a pas souhaité répondre). Tous nient un quelconque lien avec Fantomas.  « C’est absolument ridicule, Olivier Bianchi est caché derrière ce pseudo depuis des mois, j’ai des preuves », s’emporte Jean-Pierre Brenas. Inquiet, un de ses proches nous confie en aparté « Jean-Pierre croit voir des hommes bleus partout depuis sa dernière défaite électorale,  alors qu’avant il en voyait des rouges », puis ajoute  « La nuit, on dit qu’il se réveille en criant Fantomas, je te tiens ».

Les interrogatoires de notre journal n’ont pas permis de faire la lumière sur cette affaire. Mais, alors que nous allions clore le dossier, nous avons reçu plusieurs messages anonymes qui nous ont donné rendez-vous cette nuit devant la Statue de Vercingétorix.

Notre envoyée spéciale, Kelly Nepsy, témoigne. « Il était deux heures du matin… La place de Jaude était déserte. Et soudain une trappe s’est ouverte sous la statue, j’ai descendu des escaliers baignés par une faible lueur, puis la trappe s’est refermée ». Elle poursuit, troublée « L’endroit était mystérieux et ancien, on trouvait encore des posters qui affichaient des équipes de l’ASM au complet, et j’ai vu Fantomas63000… Le masque était saisissant, exactement le même qu’à la télé. Et quand il l’a retiré…, vous n’allez pas le croire, j’ai encore vu Fantomas ! Encore plus vrai que son masque, plus bleu qu’une pilule de viagra mais moins qu’un schtroumph. Il existe vraiment et il n’a même pas vieilli. Puis il  y a eu des vapeurs tout autour de moi, une musique envoûtante de René la taupe et une forte odeur de gentiane… Ensuite je ne me souviens plus de rien ».

La vérité est désormais faite sur ce profil mystérieux, mais les nuits clermontoises et les songes de J-P Brenas vont continuer d’être hantés par le rire maléfique de Fantomas « hin hin hin hin ».

 

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