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La réélection de Paul Biya au Cameroun inspire Emmanuel Macron

Paul Biya réélu président du Cameroun pour un septième mandat

Le Cameroun vient d’élire ou plutôt de réélire son président : il s’agit de Paul Biya, 85 ans, dont 35 au pouvoir, et qui a remporté la présidentielle, et ce pour la septième fois. Son principal opposant Maurice Kamto a bien essayé de contester la victoire de Paul Biya mais les recours intentés n’ont rien donné. L’ancien ministre de la Justice de…Paul Biya va donc se poser en opposant numéro 1 du président réélu.

Emmanuel Macron vise les 40 ans au pouvoir

Une personnalité française a particulièrement été attentif à ce résultat. Il s’agit ni plus ni moins que du président de la République, Emmanuel Macron. C’est après une soirée « C’est notre projet » trop arrosée que celui-ci aurait confié à des proches : « Si Biya, 85 ans, est encore en poste, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas en faire de même. Après tout, j’ai la moitié de son âge, la vie devant moi et les sondages me font pas peur, na! ». En effet, celui que les mauvaises langues surnomment « Jupiter » aurait pour ambition de rester président de la République française durant au moins les quarante prochaines années. « Je retournerai bosser chez Rothschild après. De toute façon, on aura fait sauté les retraites depuis longtemps donc faudra bien s’occuper ».

Une réforme constitutionnelle sur le nombre de mandats présidentiels à venir?

De fait, Emmanuel Macron, imperturbable face à son impopularité et inspiré par son ami camerounais, aurait chargé des experts de préparer une réforme pouvant trouver place dans une prochaine révision constitutionnelle. En effet, depuis 2008 et une révision constitutionnelle, la Constitution prévoit que « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Or, le président Macron ne souhaiterait pas prendre le risque de ne pas pouvoir être élu de manière consécutive durant 40 ans.  Ce dernier vise donc la modification du texte suprême de la République. Selon nos sources, les experts appelés au chevet de cette réforme seraient des grands pontes de la démocratie : le sultan d’Oman, au pouvoir depuis 47 ans, José Eduardo Dos Santos, à la tête de l’Angola durant 38 années, Vladimir Poutine au pouvoir en Russie depuis presque 20 ans, ainsi qu’un paquet de 20 crêpes surgelées, réputé intègre quoique parfois influençable. Reste à savoir ce qu’en penseront les parlementaires.

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