Pour répondre à la polémique sur le participe passé, l’auvergnat déclaré nouvelle langue nationale
Alors que la pratique de l’auvergnat ne concerne actuellement que 80 000 personnes, la nouvelle décision du gouvernement pourrait booster considérablement cet idiome. En effet, le gouvernement a décidé de faire de la langue du bougnat la première langue nationale.
« Je ne peux que saluer cette décision. Elle permet de recentrer les Français autour d’une langue à part entière, aux racines non encore tranchées, entre Occitanie et langue romane. », salue Bernard Pivot, le célèbre journaliste et écrivain. Pour Vincent, auvergnat originaire du Cantal et quelque peu chauvin, cette décision est la bonne : « Les habitants de l’Allier seront enfin obligés de parler la même langue que nous. Je suis sûr qu’après coup, ils se sentiront moins exclus. »
La fête dans les places d’Auvergne
« Bailar a beure ! (donnez nous à boire) », s’exclame dans un bar Aliénor pour fêter la nouvelle mesure de Matignon. « Tornatz botar aquò ! (une autre) », renchérit Archibald, alors qu’il n’a même pas fini sa bière locale. L’euphorie a gagné toutes les places d’Auvergne. La place de la Victoire est en fusion, des Cantalous montent sur la statue du pape Gerbert d’Aurillac, les rues de Brioude sont pour la première fois pleines. Seules les places de Montluçon ou du Puy (territoire Velave) semblent plus silencieuses.
L’origine de la décision : un putsch des auvergnats de Paris ?
La mesure est brutale et pourrait amener à une large incompréhension. D’après plusieurs rumeurs, des auvergnats de Paris embrigadés par le journal « L’Auvergnat de Paris » auraient pénétré l’enceinte de Matignon et auraient corrompu les membres du gouvernement à l’aide de gentiane, de vins et de fromages d’Auvergne. Le seul récalcitrant aurait été enseveli sous 1500 tonnes de charbon.
La mesure maintenant prise, il ne reste plus qu’à enseigner l’auvernhat dans toutes les écoles de la Francie Arvernis.
