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La rentrée déclasse : impôts, pouvoir d’achat, chômage…

Une enquête INSEE pour le journal La Mentable et le New York Times annonce que cette rentrée 2018 pourrait être la pire depuis la crise de 1929. Des témoignages édifiants recueillis par nos journalistes corroborent cette étude.

« Franchement, cette rentrée, c’est vraiment de la merde », analyse finement Albert, salarié dans une entreprise privée d’assurances. Josiane n’est pas non plus en reste. Cette enseignante a accepté un test local du prélèvement à la source et est dépitée : « Quand j’ai fait le prélèvement à la source, on m’a retiré 1014% de ma rémunération. J’ai dû me nourrir pendant plusieurs semaines avec des craies avant que l’on me rembourse… »

Des profils « pas de chance »

Nouvelles victimes du « système », quelques auvergnats ont souhaité témoigner. Simon, 62 ans et originaire du Puy, a enchaîné précarité et périodes de chômage. Maintenant à la retraite, il annonce qu’il touchera 42 doumes par mois et sera imposable à raison de 11 500€ par jour. Une situation intenable : « J’en ai trop marre », confie-t-il. Marie-Noëlle, 41 ans, appréhende son travail : « Tous mes collègues tirent la tronche, se plaignent… j’ai déjà envie de partir mais je ne pourrai pas prendre de congés avant le 24 décembre… » Elle détaille avec difficulté son quotidien : « Notre directeur nous fait travailler 23 heures par jour, nous sommes payés en noix de cajou et on nous jette des cailloux pour nous motiver… »  Enfin, Victor, chômeur longue durée, doit désormais s’acquitter de 91 jours de travaux forcés par mois pour obtenir une allocation de 17 roupies indiennes à convertir soit 20 centimes d’euros.

Une inflation qui dérape

La crise est arrivée à un tel point que des produits de consommation manifestent pour être encore plus chers. Des tomates cerises se sont révoltés à Brioude hier pour demander une hausse aux alentours de 79€ le kilo. Des experts craignent que le pouvoir d’achat des français chute et que les aliments s’emballent.

Le gouvernement annonce de nouvelles mesures d’austérité

Face à la grogne populaire, Emmanuel Macron a tenu à rassurer : « Nous pouvons faire encore pire. Les prix des produits de base vont augmenter, nous allons continuer de hausser les impôts et l’essence va doubler. Nous espérons également conduire le pouvoir d’achat des français au niveau de celui des Vénézuéliens. » Des mesures qui nulle doute seront saluées.

 

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