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Un groupuscule d’enseignants cherchant à remonter le temps démantelé

Depuis bientôt deux semaines, un groupe d’une quinzaine d’enseignants, dont une majorité affiliée aux matières scientifiques, se réunissaient secrètement dans les caves de Clermont-Ferrand. Ils étaient sur le point d’achever la construction d’une gigantesque machine à remonter dans le temps quand ils ont été arrêtés. Leurs motifs : éviter la rentrée scolaire.

« C’est un gros coup que nous avons réalisé », se félicite le lieutenant Marcel Détabhle. « Il faut comprendre vraiment l’ampleur de cette arrestation. Si les enseignants avaient réussi, nous aurions tous été déportés dans le temps au matin du samedi 7 juillet, et ce, continuellement, dans une boucle éternelle… C’est effrayant ». Un avis que ne partage pas pour autant l’une des personnes arrêtées, un professeur de physique qui a souhaité gardé l’anonymat : « Les autorités n’ont rien compris. Elles ont empêché le rêve de tout être en quelques secondes… Qu’allons-nous maintenant devenir ? Quel avenir se profile à l’horizon ? Des élèves détruits, blasés, qui eux aussi, tout comme nous, voulaient remonter le temps… »

Des manifestations un peu partout en Auvergne

Plusieurs collectifs enseignants ont demandé la libération de leurs collègues injustement condamnés. La machine, qui avait été cachée dans un entrepôt d’Aubière a été prise d’assaut hier par des centaines de fonctionnaires mais aussi des salariés du privé. La horde a été repoussée de justesse par un large cortège de policiers. Des milliers d’élèves en furie ont même réussi à arracher un pan du mur. Derrière les enseignants criaient : « Les élèves avec nous ! » Ces scènes surréalistes pourraient se poursuivre. L’armée a été mobilisée.

La rentrée toujours maintenue au 3 septembre malgré des protestations

Le ministre Jean-Michel Blanquer a annoncé que la date de la rentrée du 3 septembre était toujours maintenue. Néanmoins, plusieurs collectifs d’enseignants et des groupes auto-formés de lycéens ont demandé à repousser cette échéance au 7 février 2019, compte tenu du climat tendu de cette fin d’été. Si toutes les demandes ont pour le moment été rejetées, rien ne permet toutefois d’affirmer avec certitude si les élèves rentreront bien lundi prochain…

 

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