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RANDO : on a testé La Loge des Gardes (Allier)

Une randonnée testée par Terry Toirachié

Dixième volet d’une longue série : « récits de rando » avec des propos subjectifs et de mauvaise foi, mais toujours avec une fin heureuse !

La Loge des Gardes à la frontière de l’Allier et de la Loire fait partie de ses stations de ski énigmatiques envahies par les hêtres. Plusieurs fois rachetée, rebricolée, réarrangée, elle offre aujourd’hui une facette moderne et une organisation surprenante. Une multitude de chemins serpentent à ses alentours pour apprécier autrement et en saison estivale La Loge et ses deux mystères : les pierres druidiques et les Pierres du Jour. Récit d’une randonnée à faire et à refaire, ou pas !

L’arrivée à la Loge est toujours un moment magique, qui nourrit le promeneur de nostalgie et d’émerveillement. Histoire de me mettre en jambes, je choisis d’explorer les contrées les plus fantastiques.

 

 

 

 

 

La Loge des Gardes, c’est avant tout un divertissement, une ouverture sur le monde, le franchissement des possibles et mille et un chemins menant au dépassement de soi qui sont à découvrir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La station propose une grande diversité de panneaux, illustrant ô combien elle a été restructurée et modernisée. Les interdictions fleurissent aux abords. Je me sens enfin dans la nature sécurisée, belle et inoffensive.

 

 

 

 

Me voici au bout du sentier, je viens de pratiquement terminer ma première exploration de la station. Il semblerait que l’on ait cherché à camoufler quelques éléments de l’ancien temps. A moins qu’il ne s’agisse que de recyclage ?

 

 

 

 

La route que j’emprunte suit également un GR. Des panneaux dernier cri m’indiquent même les cités voisines et les montagnes du Bourbonnais rural.

 

 

 

 

Ah ! Je commençais à m’inquiéter, aucun interdiction depuis cinquante mètres. Enfin en voici une. De toute façon, je n’ai pas de bouée.

 

 

 

 

On dit que depuis plusieurs siècles, le Dahu hante les bois de la Loge. Cela est vrai, il est ici, tout prêt… Un panneau m’annonce sa présence.

Je scrute longuement les environs, mais hélas je ne trouve rien.

 

 

 

 

Le tout petit sentier menant aux pierres druidiques ! Quel mystère vais-je affronter ? Quelle nouvelle facette de la station vais-je découvrir ?

 

 

 

 

Les pierres druidiques sont fascinantes. Elles imprègnent la forêt d’une aura mystique. Des légendes s’évaporent de terre, des mousses murmurent les récits déchirants de l’ancien temps.

 

 

 

 

Cessons de nous disperser ! Je dois continuer ma balade. Ah, voici une nouvelle balise, moderne encore, probablement de l’époque proto-celte.

 

 

 

 

Les décors à l’approche des Pierres du Jour sont à couper le souffle. De l’acier et des câbles jaillissent des herbes folles et dominent la forêt.

 

 

 

 

C’est çà les Pierres du Jour, le point culminant des Monts de la Madeleine ? Mhh on dirait l’entrée secrète d’un mausolée dans Indiana Jones, j’aime assez. A moins qu’il ne s’agisse d’un vieux bunker ou un dépôt d’outils rouillés.

 

 

 

 

Sur le sentier du retour, je découvre de nouvelles traces de modernisation de la station : un équipement associant développement durable et jeu de piste, avec des énigmes.

 

 

 

 

Damned ! Je suis fait ! Le besoin était trop pressant, je pensais être tranquille en ces bois, mais non, les nouveaux proprios ont pensé à tout !

 

 

 

 

Je n’y crois pas ! Ce panneau nihiliste interdit la réinterprétation du tractatus logico-philosophicus de Wittgenstein. Je n’ose imaginer l’amende pour quelqu’un qui serait pris sur le fait !

 

 

 

 

Ah, mon cher parking ! C’est l’arrivée. Vite, une petite photo pour terminer en beauté.

 

 

 

 

 

Jadis, je fréquentais ces lieux, j’avais souvenir d’espaces reposants et intrigants. Qu’est-il advenu de cette magie ? Ai-je mal perçu les alentours ? Mes photos n’ont-elles été qu’un pâle reflet de la réalité, ai-je loupé d’importants détails ? Une photo égarée du temps de l’automne réveille ma curiosité. Ah mais les Pierres du jour, c’était réellement des pierres !

 

 

 

 

 

 

 

4 commentaires

  1. Il y a un certain nombre d’années j’allais avec mes grands parents ramasser framboises sauvages et myrtilles. Je suppose que tout à disparu ????

  2. Des stationnements ont été interdits vers la station. D’autres refaits mais réservés à une élite de haut vol sur une chaussée toute neuve. Ce qui était public (la loge) a été privatisé par le famille d’une maire (il n’y a pas de conflit d’influence.) Beaucoup, beaucoup trop de panneaux pour ne pas dire grand chose autour et dans le hameau mais sinon, en semaine d’un jour d’automne ensoleillé c’est calme et la nature et les gros cailloux sont toujours là et c’est beau…

  3. Bonjour
    Oui en effet je pense que vous avez très mal perçu l environnement de la Loge. Peut être faut il vraiment être du coin pour se laisser envelopper par sa magie qui n’ est pas seulement situé au niveau de la station.
    Bref, la forêt de l Assisse et la montagne bourbonnaise reste une contrée sauvage et nous n avons pas besoin de touristes ingrats et insensibles à la beauté simple de la nature.

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