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Aurillac : 25 ans de prison ferme pour le vol d’une courgette

Une femme de 80 ans a été condamnée à une peine de 25 ans de prison suite au vol d’une courgette. Cette sentence pourrait faire jurisprudence dans le cadre d’une affaire similaire.

« Je ne comprends pas pourquoi on inflige une telle peine à ma cliente », s’insurge l’avocate de la vieille dame, Eliette Tinonssanthe.  « Elle était dans son jardin, elle n’a rien volé. Nous allons faire appel » ! Pourtant, l’avocat des parties civiles, Juste Superin, ne semble pas de cet avis : « Mme X (puisqu’il est cité, on peut mettre son nom, non?) a été aperçue le 24 septembre dernier en train de dérober une courgette chez René. Des photos, des images satellite et des films de l’armée de terre vont dans ce sens. Je ne vois pas comment le tribunal pourrait changer d’avis. Ces 25 ans de prison me semblent une peine honnête. »

Une enquête compliquée

Les avocats se sont réellement combattus pour savoir si la courgette avait été dérobée ou simplement « cultivée ». Des similitudes existent entre le jardin de René et celui de l’accusée, et aucune image ne permet d’identifier clairement le lieu des faits. L’affaire semblait réglée en janvier dernier quand René a failli retirer sa plainte annonçant à nos confrères de l’Oignon du Cantal : « Ça n’a pas d’importance, après tout. Elle me remboursera en me donnant un chou-fleur et nous serons quittes ». Mais un imbroglio entre Mme X (idem) et René à propos d’un chou rave échangé à la place du chou-fleur tant promis aurait fait basculer l’affaire dans une nouvelle dimension. René et ses avocats sont vent debout depuis février.

Une affaire qui pourrait durer

Le procès sera reconduit en appel. Mme X pourrait être innocentée et se réserverait le droit à son tour de porter plainte contre René pour une affaire plus ancienne, le vol d’une salade feuille de chêne en mars 1972. La tension sera, à n’en pas douter, à son comble dans les prochains mois.

 

 

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