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Emmanuel Macron et Le Gorafi épinglés pour « fake news »

Lors de ses vœux à la presse mercredi 3 janvier, le président de la République Emmanuel Macron avait annoncé le vote d’une loi « anti-fake news ». Les fake news, ce sont ces fausses nouvelles dont l’actuel président des États-Unis et la sœur du beau-frère de la mère du cousin du mec qui, le 31 février dernier, a traversé la route entre 9h01 et 9h02 sur la commune de Gignac (Hérault) se sont fait les spécialistes. Face à l’avalanche de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux, le président Macron a fait passer en un temps record une loi les sanctionnant : jusqu’à 78 ans de prison et 546 000 000 € d’amende.

À peine votée et déjà en marche.

Et bien, voilà l’arroseur arrosé ! En effet, peu de temps après la promulgation de la loi, l’AFP annonçait que deux cibles étaient déjà dans le viseur de la justice : le site internet Le Gorafi et…Emmanuel Macron lui-même. Il est reproché à l’actuel locataire de l’Élysée d’avoir promis que plus personne ne vivrait dans la rue en France fin 2017. Cette annonce non suivie d’effet nourrit la plainte de l’association loi 1901 FautPasNousPrendrePourDesCons (FPNPPDC) qui accuse le président de propagation de fausse nouvelle. Sa présidente Mariette Dumoulin est outrée : « Quand on annonce des choses pareilles, on les respecte ! » Elle a donc porté plainte au nom de l’association devant le tribunal de Quimper (Finistère).

Autre suspect dans le viseur : le site internet Le Gorafi. En publiant un article annonçant que le nouveau sélectionneur de l’équipe de France de rugby allait accueillir deux grizzlies comme adjoints, le journal s’est peut-être rendu coupable de fausse nouvelle. En effet, ce ne sont pas des grizzlies qui vont appuyer Jacques Brunel mais trois sachets de petites saucisses Jean Caby. Le pot aux roses a été découvert très tôt ce matin chez une kiné du staff du XV de France (qui a préféré garder l’anonymat). Elle s’est rendu compte que les nouveaux adjoints ne parvenaient pas à aligner deux mots de français et qu’ils sentaient la saucisse industrielle. Outrée, la kiné a porté plainte devant le tribunal de Schiltigheim (Bas-Rhin).

Les deux dossiers sont maintenant dans les mains de la justice. Les procès devraient s’ouvrir après la fête des orties de la ville de Vivejoie-la-Grande.

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